Réponse de Antoine Hummel - le 30 juin 2008 à 09h57

Cher et honoré patron de cette entreprise respectable dont j'ai oublié le nom,

Sachez que la simple présence de ma lettre de candidature sur votre bureau rehausse le niveau misérable de votre petite boîte d'édition minable qui vivote au fond du marais. Si la lecture de ces nouvelles insipides rédigées par des bourgeoises mourant d'ennui n'a pas complètement éradiqué toute forme de volonté dans votre petit cervelas atrophié, vous aurez la lucidité de m'accepter parmi votre équipe de direction afin que je redresse la barre de votre pathétique navire, qui pour l'instant est voué a un naufrage certain.

Je vous revois encore au salon du livre, pitoyable, dans votre stand vide et désolé, vous m'avez fait grand-peine. C'est pour cela que dans mon infinie bonté, j'ai daigné rédiger cette lettre afin de vous proposer le salut dont vous avez, vous, vos employés et votre femme, réellement besoin.

Néanmoins, je ne souffrirais pas de nouvelle insolence de votre part. Je vous saurais donc gré de me faire parvenir mon avance sous forme de chèque dans la semaine sans cela je serais contraint et forcé de communiquer votre manque de coopération à mon syndicat et il se pourrait qu'il vous arrive un "petit accident" malheureux et regrettable.

Ceci étant, j'ai toute ma confiance en vous, bien profond.

Votre cher et tendre Antoine Hummel